Pêle-mêle, quelques privilèges féminins afin de rester compétitif dans la course à la victimisation perpétuée par les féministes.
1) Peut tricher sur son physique
Fond de teint pour masquer une peau dégueulasse, talons pour compenser une petite taille et bomber un cul inexistant, rembourrage et soutiens-gorge push-up… Un laideron peut littéralement se transformer en bombe avec les qualités artistiques nécessaires. Personne n’y trouve rien à redire puisque c’est la norme. Imaginez maintenant qu’une fille se rende compte que son mec porte des chaussures compensées de 8cm et soit en réalité plus petit qu’elle? Retour à la case célibat et humiliation publique garantie.
2) Corps de rêve à portée de main
N’importe qui ayant déjà fait de la musculation sérieusement sait à quel point il est difficile et long de se bâtir un corps de rêve. À moins d’avoir recours au dopage, il faut des années de travail et de diète stricte pour arriver à un corps considéré comme agréable : musclé et sec. Faire de l’exercice est optionnel pour une femme, il lui suffit en réalité de ne pas bouffer comme une vache pour décrocher le prestigieux titre de bonasse. Si elle daigne transpirer quelques gouttes, elle pourra même faire un p’tit billet en ouvrant un compte instagram intégralement dédié à son boule.
3) Peut librement imiter un homme
Une femme peut porter des vêtements masculins (boots, chemises, etc.) et continuer d’être respectée et désirable. Un homme en robe se fait tabasser. Une femme qui travaille dans un secteur masculin est indépendante et a du caractère. Un homme qui veut garder des enfants est dans le meilleur des cas une tapette, au pire pédophile. Une boxeuse est une femme forte. Un mec qui fait de la danse classique est gay.
4) Intouchable
Une fille gifle un gars en pleine rue? Tout le monde rigole. Quel loser! Dans le cas inverse, le type finit au mieux en garde à vue, au pire à l’hôpital, lynché par la foule (vidéo). À délit ou crime équivalent, une femme écopera d’une sanction moins lourde. Si elle accuse un homme de quoi que ce soit (viol etc.), la présomption d’innocence n’existe pas : il est coupable par défaut aux yeux de tous. Une femme serait bien évidemment incapable de mentir.
Les bleus vous choppent en flagrant délit à 56km/h, retenu 51, dans un bled de merde, en semaine à 23H? Test d’alcoolémie, 90€ d’amende, 1 point en moins et tour de la bagnole assuré pour sanctionner la moindre rayure suspecte. Une femme crame un stop en ville un samedi après-midi? Il lui suffit de déboutonner son chemisier pour être gracié d’un « dernière fois m’dame, faites attention ». Si le flic est sexiste, il reste toujours l’arme de destruction massive en réserve : les larmes de crocodile.
5) Les gens sont sympas
Une fille peut naturellement demander un renseignement dans la rue sans être fusillée de regards méfiants et sans que son interlocuteur tente de couper court à l’interaction. Un mec, à moins d’être en costard (et encore, tout dépend de sa gueule), est suspect par défaut. Harceleur? Vendeur à la sauvette? Agresseur? Non, en fait, je suis juste un pauvre con de rat de bureau qui cherche la poste pendant ma pause déjeuner.
Vous crevez sur la route et ne savez pas utiliser un cric? Priez pour que votre bien-aimée soit avec vous, non pas pour une quelconque utilité mécanique, mais pour la mettre sur le trottoir (au sens propre, dans ce cas de figure) en vous planquant sur la banquette arrière pour augmenter vos chances qu’un autre automobiliste s’arrête. Si vous galérez toujours et que votre épouvantail est un ancien modèle, n’hésitez pas à abattre votre dernière carte en faisant sortir ses airbags pour faire grimper sa cote argus.
6) Célibataire par choix
Les femmes n’ont que l’embarras du choix, même si elles déclarent ne pas avoir tant de sollicitations que ça, car ne prenant en compte que les mecs qu’elles considèrent potables, le reste étant rangé dans la case des harceleurs et gros lourds. Elles n’ont pas la peur du rejet puisqu’elles ne draguent pas. La séduction féminine se résume à fixer un mec plus de 3 secondes et à remettre ses cheveux en place pour lui faire comprendre qu’il a l’autorisation de venir lui parler.
Une éternelle célibataire sera seulement parfois qualifiée d’exigeante par son entourage, à juste titre. Un célibataire de longue date sera sans arrêt questionné sur son orientation sexuelle ou moqué sur son incapacité à attirer les femmes.
7) Contrôle la contraception
Hormis le préservatif non-remboursé, pas 100% fiable car pouvant craquer, le seul moyen actuellement à disposition pour l’homme est la vasectomie, qui est littéralement une stérilisation quasi-irréversible. Les femmes ont accès à un large panel de choix (allant de la pilule à l’IVG en dernier recours, en passant par le stérilet), grandement remboursés ou même gratuits dans les planning familiaux, pour les mineures.
Bonne nouvelle: la pilule contraceptive masculine arrive apparemment bientôt (2020 ?). On aura aussi une excuse pour prendre 15kg par an et casser les burnes à tout le monde.
8) Peut légalement faire un enfant dans le dos
Si une meuf perce les capotes ou « oublie » de prendre sa pilule, son coup d’un soir ne pourra échapper à la paternité et sera soumis à un test ADN obligatoire si il refuse de reconnaître l’enfant. Voyez Cristiano Ronaldo et son one-night stand avec une serveuse lors d’un séjour aux Etats-Unis. Erreur fatale qui lui a coûté 10 millions pour racheter l’enfant non-voulu. Y’a pas à dire, les ricains sont vraiment les rois du business.
Égalité des sexes oblige, si une femme trompe son mari et tombe enceinte de son amant, le test de paternité est illégal et refusé devant les tribunaux. Le cocu est donc juridiquement forcé d’être père. Mieux encore, vous risquez 1 an de prison et 15000€ d’amende en cas de possession d’un kit de paternité, histoire de dissuader ceux qui se poseraient un peu trop de questions.
9) Mais aussi un enfant toute seule
Qui est le père n’a pas d’importance, c’est juste une formalité. Dans tous les cas, l’État sert de voiture-balai au peloton des mères célibataires. Alternative progressiste au pigeon donneur de sperme : la gestation pour autrui (GPA). Cette forme d’immaculée conception remise au goût du jour par nos Maîtres, et bien évidemment adoubée par les féministes, amènera tout de même à quelques contradictions. Comment justifier qu’une bourgeoise occidentale loue le corps d’une femme du tiers-monde, au nom de la lutte contre l’oppression des femmes ?
10) Peut rater sa vie et s’en sortir
Une femme c’est comme un homme politique. Même avec des casseroles au cul, il y a toujours moyen de se refaire. Un mec qui débute mal sa vie (pas de diplômes, par exemple) est plombé jusqu’au bout. Il sera éternellement confronté à l’insolvable équation « pas de taff + pas de thunes + pas de statut social + ne fait pas rêver = célibataire », surtout dans les grandes villes. Une femme qui n’a jamais rien branlé (au sens figuré) peut subitement rencontrer un mec intéressant d’un statut supérieur à elle et se refaire une santé d’un coup de b…aguette magique.
11) Privilégiée mondaine
En rendez-vous, un homme qui ne paie pas portera, ad vitam æternam, une étiquette de radin sur son front puisque tous les précédents auront réglé l’addition avant même qu’elle ait faussement pu s’excuser d’avoir oublié son sac Gucci chez elle. Une femme peut de toute façon se permettre de sortir sans un rond puisque de gentils inconnus seront toujours là pour rembourser ses dettes en cas de défaut de paiement.
Entrées et consommations gratuites dans toutes les soirées et boîtes. Ces lieux sont d’ailleurs côtés en fonction de la qualité des femelles qui s’y trouvent. Le prix de la bouteille de champagne suit la même courbe croissante que la taille de bonnet des proies conviées à la fête. L’objectif est de faire espérer et raquer les clients qui repartiront, dans la majorité des cas, avec le porte-monnaie vide et les couilles pleines.
Privilège à tout de même nuancer car, comme on dit : si c’est gratuit, c’est toi le produit.